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autisme, témoignage

20 juillet 2014

Autisme: Témoignage

Autisme: Mon témoignage

 

Bonjour.

Je m’appelle Louis, je suis autiste, et j’habite en Hollande.

Si vous êtes un scientifique ou un chercheur, veuillez lire ce texte, car c’est quelque chose d’important.

Quand je joue une mélodie précise plusieurs fois sur mon keyboard pendant quelques minutes chaque matin et chaque soir, ça stimule quelque chose dans mon cerveau, et éteint pendant une journée mon autisme.

J’arrive à faire attention au monde qui m’entoure, à trier les informations, à écouter, à parler aux autres, et à me tenir droit, et à bouger souplement.

 

Voici comment j’utilise le piano, et ce qui se passe ensuite(Je ne peux pas mettre des images qui montrent ma façon de faire la mélodie, je n'y arrive pas avec ce blog).

 

 

La façon pour être dans le présent:

(1)Faire plusieurs fois la mélodie assez rapidement et sans rêver,

(2)en étant debout le dos droit, et non assis (le piano doit être assez haut).

(3)Et appuyer sur la dernière note longuement mais pas trop.

(4)Il vaut peut-être mieux que le piano soit un keyboard YPT-210, comme ça la dernière note dure plus longtemps, et ça stimule plus mon cerveau.

(5)Le son doit être ni trop fort ni trop bas.

(6)Il faut jouer la mélodie le matin et le soir avant de se coucher.

 

(7)Quand je pars en vacance, j’amène le piano et ses deux jambes dans un sac pour keyboard.

À l’aéroport, à la salle d’attente avant d’embarquer, je fais du piano.

(8)Dans le trajet en voiture jusqu’à destination du lieu de vacance, je fais du piano à une pause du trajet à midi.

 

Hypothèses:

Quand je fais la mélodie de façon normale, je suis dans le présent.

J’ai aussi une deuxième façon de faire la mélodie, mais celle-là fait le contraire de me mettre dans le présent; comme si ça stimulait autre chose dans mon cerveau.

Alors j’ai quelques hypothèses:

(A)La façon normale de faire la mélodie stimule des nerfs du cerveau droit.

Et la deuxième façon stimule des nerfs du cerveau gauche(j’avais l’impression de sentir quelque chose au côté droit du derrière de ma tête ‘’travailler’’ plus.).

 

(B)La façon normale de faire la mélodie stimule des nerfs du cerveau droit et du cerveau gauche.

Et la deuxième façon stimule d’autres nerfs du cerveau.

 

(C)La façon normale de faire du piano stimule ‘’quelque chose’’ pour que le chlore dans les neurones diminue.

La deuxième façon fait que ce ‘’quelque chose’’ fait que le chlore augmente.

 

La première fois que tu fais cette mélodie, l’effet est faible et peut partir facilement si tu fais exprès un mouvement répétitif ou si tu regarde un écran.

Là aussi j’ai des hypothèses(Mais je peux me tromper):

(D)Peut-être qu’un certain endroit du cerveau fonctionne mieux grâce à cette mélodie et que, après quelque semaines cette endroit fait que les autres endroits du cerveau fonctionnent mieux.

(E)Certains nerfs/quelque chose fonctionne mieux, et après quelque jours/semaines le chlore dans les neurones diminue.

(F) Avec la façon normale de faire la mélodie, le Gaba dans le cerveau est stimulé, et après quelque jours/semaines le chlore dans les neurones diminue.

Avec la deuxième façon de faire la mélodie, le Gaba dans le cerveau est stimulé d’une autre façon, et le chlore augmente.

 

 

 

Si on fait des tests, alors je propose quelque chose:

(1)Vous regardez ce qui se passe dans mon cerveau quand je fais normalement la mélodie sur le piano et quand j’arrive à trier les informations.

 

(2)Comme faire la mélodie de la deuxième façon m’empêche d’être dans le présent et fait que je panique à cause des informations qui vont dans ma tête, je préfère que vous faite ceci:

Vous demandez à des gens(certains autistes, d’autres non) s’ils veulent servir de cobayes pour des tests;

Vous regardez chaque jour ce qui ce passe dans le cerveau quand certains font la mélodie normalement, d’autres la mélodie de la deuxième façon.

C’est peut-être stupide, mais comme les surdoués ont le cerveau gauche qui fonctionne moins bien, je me dis qu’il faudrait peut-être voir ce qui ce passe quand certains font la mélodie normalement, et d’autres de la deuxième façon.

 

(3)Si en faisant de la deuxième façon la mélodie, des cobayes paniquent à cause des informations qui arrivent dans leur tête, il faut qu’il fasse ensuite la mélodie normalement et sans la deuxième façon, et chaque jour en ce qui concerne les autistes, et pendant quelques jours en ce qui concerne les non-autistes.

C’est très important parce que j’ai vécu ça; j’ai même essayé cette deuxième façon abusivement plusieurs fois et ça a été une torture psychologique.

À ce propos, quand je pense que la deuxième façon de faire la mélodie stimule le cerveau gauche, c’est parce que ça fait aussi que je sens quelque chose à gauche derrière ma tête.

Et il parait que les surdoués ont le cerveau gauche qui fonctionne moins bien, donc je me dis qu’il faudrait peut-être regarder ce qui ce passe quand ils font la mélodie de la deuxième façon.

 

 

Je crois que c’est cette mélodie en particulier qui stimule mon cerveau; si je fais d’autres mélodies sur le piano, j’ai l’impression qu’il n’y a aucun effet.

Cette mélodie fait son effet quand on la fait plusieurs fois pendant quelques minutes le matin et le soir chaque jour; si je fais la mélodie qu’une fois par semaine, ça ne m’aide pas à être dans le présent.

Il me semble qu’en faisant cette mélodie, après une ou quelques semaines l’effet est encore plus fort. Je ne sais pas si du coup l’effet dure plus longtemps, mais je pense en tout cas qu’il est plus fort.

Il me semble aussi que l’effet est encore plus fort si je fais la mélodie en étant debout le dos droit(le piano doit être assez haut), et non assis.

Si je fais un mouvement répétitif exprès pendant plusieurs minutes, mon autisme peut revenir; il faut donc que je refasse du piano.

 

Il faut que je ne regarde presque pas l’écran quand je commençais à faire du piano alors que mon autisme est sur ‘’on’’, sinon mon autisme peut revenir.

Mais si je fais du piano pendant beaucoup de jours(peut-être une ou quelques semaines), l’effet est plus fort, et si je fais exprès un mouvement répétitif ou si je regarde un écran, mon autisme ne revient pas(Mais il faut quand-même que je continus chaque jour à faire du piano).

 

J’ai aussi l’impression que si je fais la mélodie assez rapidement, et que si à la fin de la mélodie, j’enfonce longuement la dernière note avec mes deux mains, l’effet est beaucoup plus fort. Mais je ne dois pas l’enfoncer trop longuement, sinon la note s’éteint progressivement et ça stimule moins mon cerveau.

C’est peut-être inutile, mais j’ai aussi l’impression qu’il faut que je regarde les touches, et qu’il ne faut pas que je rêves pendant que je fais la mélodie, sinon l’effet marche moins bien.

Je fais la mélodie plusieurs fois pendant quelques minutes chaque soir et chaque matin, et l’effet dure pendant une journée.

 

 

Comment fonctionne le cerveau d’un autiste.

Un autiste ne voit pas tout en une fois et globalement.

Il voit chaque détail un par un; sa vue montre trop grand ce qu’il voit, et il y a un gros cadre noir flou autour de sa vue, car l’autisme rend le cerveau à demi-inconscient. Comme il est à demi-inconscient, l’autiste, en regardant quelque chose, il sombre à chaque 2 secondes dans l’inconscience: la rêverie.

 

Il est rigide, et quand il fait quelque chose de ‘’pas très bien’’, il répète cela plusieurs fois jusqu’à ce qu’il pense qu’il l’a bien fait; sinon ça fait une information dans son cerveau qui est trop puissant et lui fait très mal psychologiquement.

Les informations sont trop puissantes pour l’autiste: ça lui fait très mal psychologiquement. Comme ça a toujours été comme ça depuis la naissance, il fuit le monde et sombre dans la rêverie.

Le cerveau ne peut pas non plus accéder du tac au tac aux informations qui l’aideraient à faire ou dire quelque chose: il reste bloqué sur une information une par une.

 

Un autiste(moi) qui a son autisme éteint (momentanément) se comporte, voit, découvre et apprend le monde comme quelqu’un de normal: il voit tout en une fois et globalement, et beaucoup plus petit. Il bouge facilement et souplement, et peut se tenir droit sans faire d’efforts.

 

Son cerveau n’a plus l’habitude de fuir le monde et de sombrer dans la rêverie. Car il se met à utiliser un fonctionnement beaucoup plus facile et paisible.

Du coup, si son autisme se rallume, l’autiste peut paniquer à cause des informations, et devenir dépressif en découvrant qu’il ne peut

plus   facilement/du tout   faire les choses qu’il pouvait faire quand son autisme était éteint.

 

 

Si vous êtes un chercheur ou scientifique, pouvez-vous m’envoyer un message pour me dire si ça vous intéresse? Comme ça, je pourrais en parler avec vous par email.

Cliquez sur ''Contacter l'auteur'' en haut à gauche.

 

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